GECAMINES

Synthèse du diagnostic de la GECAMINES. 

Le diagnostic de la GECAMINES avait indiqué une chute vertigineuse de la production de cette entreprise publique suite notamment à l’effondrement de la mine de Kamoto, la suspension des financements internationaux, le vieillissement de l’outil de production et le maintien d’un personnel pléthorique et vieillissant. A la suite de tous ces facteurs, la production qui avait atteint 476.000 tonnes de cuivre en 1986 était tombée à 7.689 tonnes en 2004 pour atteindre ensuite 20.382 tCu en 2015. La baisse de la production, associée à la vétusté de l’outil de production, avait entraîné un déséquilibre entre les charges de structure et les recettes d’exploitation. Ce déséquilibre avait occasionné une situation de quasi faillite de l’entreprise et un lourd passif vis-à-vis des partenaires sociaux et commerciaux de l’entreprise. 

Synthèse de la stratégie de restructuration de la GECAMINES. 

    A.   Plan de stabilisation et de relance des activités industrielles de la GECAMINES.

Pour éviter l’arrêt des activités de la société et relancer la production, le Gouvernement avait prioritairement mis en chantier un vaste plan social qui avait permis de ramener les effectifs de la GECAMINES de 23.730 à 13.076 agents. Dans un second temps, sur proposition du COPIREP, le Gouvernement avait opté pour la mise en œuvre d’une stratégie préliminaire de redressement de la GECAMINES sous la forme d’un plan de stabilisation et de relance de ses activités industrielles. Le Plan de stabilisation des activités industrielles de la Gécamines avait été exécuté de 2006 à 2008 par la firme SOFRECO recrutée par le COPIREP par appel d’offres international. 

Par la suite, la GECAMINES avait mis en œuvre son propre plan stratégique de développement dont l’exécution se poursuit à ce jour.

B.   Restructuration finale de la GECAMINES.

Les options stratégiques de restructuration finale de la GECAMINES ne sont pas encore définies. Une ébauche de stratégie encore à l’étude au niveau du COPIREP envisage notamment le démembrement de la GECAMINES actuelle en 4 nouvelles sociétés distinctes à créer, à savoir :

1)   Une nouvelle société d’exploitation minière héritant les actifs économiquement exploitables de la GECAMINES actuelle ;

2)   Une société de participation pour la gestion des partenariats miniers et non miniers de la GECAMINES actuelle ;

3)   Une société industrielle pour la gestion des centres de profits et des activités connexes de la GECAMINES actuelle (ateliers, laminoirs, câbleries, cimenteries etc.) ;

4)   Une société agroindustrielle pour la gestion des activités annexes de la GECAMINES actuelle (minoteries, agriculture, élevage etc.).